samedi 31 décembre 2011
Documentaire sur la vie de Luciano Pavarotti réalisé par Esther Schapira.
Ínsula et Concertino Tropical deux concertos d'Ernesto Cordero joués par les Solistes de Zagreb avec Guillermo Figueroa comme violon soliste.
Voici un aperçu de deux oeuvres du compositeur et guitariste américain Ernesto Cordero (New York 1946-). Cordero déménage au Puerto Rico où il compose un vaste catalogue de partitions à saveur du caraïbe, parmi lesquelles on peut mentionner: quatre concertos pour guitare et orchestre, deux pour violons, un pour flute-piccolo et un dernier pour l'instrument national portoricain le "cuatro" espèce de luth de 5 cordes jouées de deux en deux.
Dans ce Dvd de Fleur de Son on peut écouter Ínsula et Concertino Tropicál avec Guillermo Figueroa au violon et les Soliste de Zagreb.
Fleur de Son Dvd: FDS58015 à partir de février au Canada.
vendredi 30 décembre 2011
The Mikado de Gilbert et Sullivan par l'Opéra Australia chez Opus Arte.
Hadrien en Syrie de Pergolèse chez Opus Arte
Adriano – Marina Comparato
Emirena – Lucia Cirillo
Farnaspe – Annamaria Dell’Oste
Sabina – Nicole Heaston
Osroa – Stefano Ferrari
Aquilio Tribuno – Francesca Lombardi
Accademia Bizantina
Ottavio Dantone, conductor
Ignacio García, stage director
Recorded live from the Teatro Comunale Pergolesi, Jesi, 2010
Bonus:
mercredi 28 décembre 2011
Garrick Ohlsson joue les deux concertos pour piano de Chopin avec la Philharmonique de Varsovie sous la direction d'Antoni Wit
Piano Concertos Nos. 1 and 2
Mazurka in C sharp minor
Warsaw Philharmonic Orchestra
Antoni Wit, conductor
Quand le célèbre pianiste Garrick Ohlsson joue avec l'Orchestre philharmonique de Varsovie sous la direction d'Antoni Wit, il faut s'attendre à un feu d'artifice musical. L'enregistrement de ce concert donné en février 2009 en est la preuve. Ohlsson, qui fut le premier pianiste américain à remporter le Concours International Chopin (en 1970), montre toute sa maîtrise du répertoire du compositeur polonais, à laquelle Wit et l'orchestre réponde d'égal à égal. Evan Cortens pour Idéale Audience.
On peut écouter aussi Bajka «Conte de fées» de Moniuszko et un documentaire de presque une heure sur l'art de Chopin.
Idéale Audience,Blu-ray: 3078944 à partir de février au Canada.
samedi 24 décembre 2011
Les illustrations de la Divine Comédie par Botticelli
vendredi 23 décembre 2011
Neues Berliner Kammerorchester
Michael Erxleben, direction
Capriccio C5108
Cet enregistrement a été réalisé en 1992 et est donc une réédition.
Capriccio et le Nouvel orchestre de chambre berlinois, en plus d’exécuter de façon on ne peut plus satisfaisante les chefs-d’œuvre mieux connus de Corelli, Manfredini et Locatelli, nous offrent un très joli Concerto Pastorale de Johann Melchior Molter et une agréable Pastorella en ré majeur de Gregor Joseph Werner.
Ajoutons à cela le Concerto a 4 in forma di Pastorale per il Santissimo Natale op.8, no.6 de Giuseppe Torelli, une œuvre qui s’impose de plus en plus dans le répertoire de Noël, et vous avez ici une collection fort agréable, bien interprétée par les interprètes allemands dirigés par Michael Erxleben.
Frédéric Cardin
Richard Wetz Ein Weihnachtsoratorium
Marietta Zumbült, soprano
Máté Sólyom-Nagy, baryton
Dombergchor Erfurt
Philharmonischer Chor Erfurt
Thüringisches Kammerorchester Weimar
George Alexander Albrecht, direction
CPO 777 638-2
Vous êtes-vous déjà demandé s’il existait d’autres Oratorios de Noël que celui de Bach? Et une fois que vous avez découvert que plusieurs compositeurs baroques moins connus avaient eux-mêmes composé des scènes grandioses sur la Nativité, vous êtes-vous demandé plus avant si ce type de construction sacrée avait traversé l’époque baroque?
Dans ce cas, vous n’avez probablement pas dû trouver beaucoup d’exemples probants pour satisfaire votre soif de découvertes! Il y a bien ce El Nino de John Adams ou cette Nativité du Seigneur d’Olivier Messiaen (pour orgue solo cependant), mais entre les splendeurs baroques et l’éclatement contemporain, il semblait bien que plusieurs siècles de désert créatif affligeaient cette forme musicale si brillamment exemplifiée par le grand JSB.
La maison allemande CPO vient de remplir magnifiquement une partie de cet espace laissé vacant en offrant un enregistrement magistral d’une œuvre méconnue d’un compositeur non moins obscur (mais manifestement inspiré!), Richard Wetz, artiste allemand né en 1875 en Pologne et mort à Erfurt en 1935.
J’ai été littéralement charmé et touché par ce Weihnachtsoratorium romantique et ses atmosphères tour à tour solennelles et grandioses, puis angéliques, voire mystiques.
Rappelons les faits : Richard Wetz, alors qu’il séjournait à Francfort, entama la composition de cet Oratorio le 12 avril 1927 et le termina le 22 avril 1929, soit presque 2 années jour pour jour après avoir écrit les premières notes.
L’Oratorio se divise en trois grandes parties, Attente et Annonciation, La naissance du Christ, puis Les trois Rois Mages, chacune d’entre elle étant subdivisée en mouvements distincts.
La première partie débute par des manifestations de solennité grandiose, l’attente étant manifestement conditionnée par une certitude imposante et impériale. Après ces deux premiers mouvements monumentaux, trois portions de caractère plus élégiaque et retenu leur succèdent afin de calmer le jeu et d’offrir un espace de recueillement introspectif facilitant une expectative plus sereine. Cette première partie se termine avec le retour d’une grandiose monumentalité, rappelant sans doute que l’attente tire bientôt à sa fin, que la Naissance est sur le point de se réaliser.
La deuxième partie, La Naissance du Christ, est tissée avec beaucoup de tendresse et d’allégresse intérieure. On sent à son écoute qu’un bouleversement bienfaisant, rare et précieux vient de se manifester au monde et aux hommes. Des envolées de couleurs ponctuent des épisodes de contemplation sereine et baignée d’affection, comme si l’observateur (en l’occurrence le compositeur, mais aussi nous, l’auditeur) était constamment partagé entre la joie pure et le respect admiratif, entre le désir de danser et de laisser échapper son exaltation, et celui de se recueillir délicatement devant cet enfant si fragile et pourtant si inestimable. Cette partie se termine par une exaltation joyeuse non retenue tout à fait appropriée.
La troisième et dernière partie, Les Trois Rois Mages, illustre elle aussi le sentiment de contemplation, mais tel que vécu celui-là par les personnes illustres que sont ces trois monarques étrangers venus de loin pour embrasser le Christ en toute humilité. Des émotions souveraines s’entremêlent à des sentiments de retenue et de contenance attentionnée, à l’image de ces trois personnages de grande stature qui ont néanmoins le devoir de s’agenouiller devant un tout petit bébé. L’ensemble se termine dans l’allégresse et l’exaltation colossale. Le Christ est bel et bien né!
La musique de Wetz est on ne peut plus romantique. Ses orchestrations sont évocatrices et réussissent à plonger l’auditeur dans le tourbillon de sentiments qui l’envahissent devant ce sujet passablement mythique mais non moins passionnant depuis 2000 ans. Wetz sait surtout utiliser les chœurs de façon inspirée afin de créer des atmosphères angéliques absolument irrésistibles.
L’orchestre et les chœurs sont dirigés magistralement par George Alexander Albrecht, qui leur insuffle la conviction qu’il s’agit ici d’un chef-d’œuvre injustement négligé depuis plus de 80 ans. Je suis fortement tenté de le croire.
Ce qui, pour ma part, est certain, c’est que cette parution constitue l’une des plus belles découvertes de mon année 2011. Elle en sera une pour vous également, je crois.
Joyeux Noël à vous tous chers amis mélomanes!
Frédéric Cardin
Claude Debussy: fantaisie pour piano et orchestre, deux rhapsodies et deux danses pour harpe et orchestre.
samedi 17 décembre 2011
La Forza del destino de Verdi avec Carlos Álvarez, Nina Stemme, Salvatore Lícitra sous la direction de Zubin Mehta
Il Marchese di Calatrava – Alastair Miles
Don Carlo di Vargas – Carlos Álvarez
Don Alvaro – Salvatore Licitra
Padre Guardiano – Alastair Miles
Preziosilla – Nadia Krasteva
Fra Melitone – Tiziano Bracci
Curra – Elisabeta Marin
Un alcalde – Dan Paul Dumitrescu
Mastro Trabuco – Michael Roider
Un chirurgo – Clemens Unterreiner
Vienna State Ballet
Vienna State Opera Chorus and Orchestra
(chorus master: Thomas Lang)
Zubin Mehta, conductor
David Pountney, stage director
Richard Hudson, set and costume designer
Fabrice Kebour, lighting designer
Beate Vollack, choreographer
Recorded live at the Vienna State Opera, 2008
CMajor: 2DVD 708108 et Blu-ray: 708204, à partir de février au Canada.
jeudi 15 décembre 2011
Salomé de Richard Strauss, mise en scène de Nikolaus Lehnhoff.
Salome – Angela Denoke
Herodes – Kim Begley
Herodias – Doris Soffel
Jochanaan – Alan Held
Narraboth – Marcel Reijans
Berlin Deutsches Symphony Orchestra
Stefan Soltesz, conductor
Nikolaus Lehnhoff, stage director
Hans-Martin Scholder, stage designer
Bettina Walter, costume designer
Duane Schuler, lighting designer
Denni Sayers, choreographer
Recorded live from the Festspielhaus Baden-Baden, 2011
Simon Boccanegra de Verdi avec Plácido Domingo à La Scala en 2010.
Simon Boccanegra – Plácido Domingo
Jacopo Fiesco – Ferruccio Furlanetto
Paolo Albiani – Massimo Cavaelletti
Pietro – Ernesto Panariello
Amelia Grimaldi (Maria) – Anja Harteros
Gabriele Adorno – Fabio Sartori
Capitano dei Balestrieri – Antonello Ceron
Ancella di Amelia – Alisa Zinovjeva
Milan La Scala Chorus and Orchestra
(chorus master: Bruno Casoni)
Daniel Barenboim, conductor
Federico Tiezzi, stage director
Pier Paolo Bisleri, set designer
Giovanna Buzzi, costume designer
Marco Filibeck, lighting designer
Recorded live from Teatro alla Scala, Milan, 2010
dimanche 11 décembre 2011
Suites d'opéras et poème symphonique par l'Orchestre Symphonique de Seattle sous la direction de Gerard Schwarz chez Naxos
jeudi 8 décembre 2011
Ignacio Cervantes Danzas Cubanas chez Naxos avec Álvaro Cendoya au piano.
Ignacio Cervantes (1847-1905) fut un pianiste virtuose et compositeur cubain. Son rayonnement a été important vers la fin du XIX et débuts du XX siècle.
Voici une belle occasion de vous familiariser avec une musique pleine de saveurs et de couleurs régionales.
Ces "Danzas y Contradanzas" furent très en vogue dans les salons et les salles de concert de La Havanne. Elles nous rappellent celles d'un autre grand compositeur et pianiste de musique "légère", Scott Joplin, par sa structure formelle et sa grammaire du style. Par contre, ces danses cubaines, nous décrivent aussi un temps révolu, passé et nostalgique . Non seulement elles donnent une vision d'une Cuba plus aristocratique et espagnole comme dans La glorieta ( tonelle) ou Mensaje (message), mais aussi on y trouve des danses qui nous décrivent des moments particuliers de la vie comme: El velorio (La veillée funèbre), La carcajada (Les éclats de rire) ou Ilusiones perdidas (Illusions perdues). On croirait être le simple spectateur des états d'âme du compositeur.
À ne pas rater ce CD magnifiquement interprété par le pianiste espagnol Álvaro Cendoya.
Naxos 8572456, à partir de Janvier au Canada.
lundi 5 décembre 2011
Astor Piazzolla Tango Distinto avec Achilles Liarmakopoulos
- Michelangelo 70*
- Histoire du Tango: II. Café 1930
- Histoire du Tango: III. Nightclub 1960
- Soledad
- Le Grand Tango
- Oblivion*
- Escualo*
- Serie del Angel (arr. G. Senanes)
- Tanti anni prima, “Ave Maria” (bonus track for digital album)
* performances based on the manuscript sources
The musicians involved were Achilles Liarmakopoulos (trombone) (All Works), Hector Del Curto (bandoneon) (Works 1, 4, 7), Octavio Brunetti (piano) (Works 1, 4, 7), Pedro Giraudo (double bass) (Works 1, 4, 7), Simon Powis (guitar) (Work 2), Ian Rosenbaum (marimba) (Work 3), Robert Thompson (piano) (Works 5, 6), Samuel Adams (double bass) (Works 6, 8), Edson Scheid (violin 1) (Work 8), Jiyun Han (violin 2) (Work 8) Raul Garcia (viola) (Work 8), Arnold Choi (cello) (Work 8) and Maura Valenti (harp) (Work 9).
mardi 29 novembre 2011
Des oeuvres de D'Indy, Saint-Saëns et Chausson par l'Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Marek Janowski
dimanche 27 novembre 2011
Honegger Pastorale d'été, Symphonie n°4 et Une Cantate de Noël, avec la London Philharmonic Orchestra sous la direction de Vladimir Jurowski.
vendredi 25 novembre 2011
Onze CD de Naxos sont en nomination pour les prix 2012 de l'Intenational Classical Music Awards, dont le premier CD de la série Classiques Canadiens.
Naxos a reçu 11 nominations pour les prix 2012 de L'International Classical Music Awards (ICMA).
Le jury est composé de 13 personalités influantes d'Europe. Le premier CD de la série Classiques Canadiens, Fugitive Colours, se trouve parmis les nominations. Naxos félicite le compositeur Jeffrey Ryan, l'Orchestre Symphonique de Vancouver, le Trio Gryphon et le Maestro Bramwell Tovey pour cette nomination.
Jeffrey RYAN Fugitive Colours, The Linearity of Light, Equilateral (Best Contemporary)
Gryphon Trio Vancouver Symphony Orchestra, Bramwell Tovey
Naxos 8.572765 UPC 747313276578
Voici la liste complète des nominations et leurs catégories:
SCHUMANN Scenes from Goethe's Faust (Best Choral)
Soloists, Warsaw Boys' Choir, Warsaw Philharmonic Choir and Orchestra, Antoni Wit
Naxos 8.572430-31 UPC 747313243075
TANSMAN 24 Intermezzi, Petite Suite (Best Solo Instrument)
Eliane Reyes, piano
Naxos 8.572266 UPC747313226672
SCHMITT La Tragédie de Salomé, Ombres, Mirages (Best Solo Instrument)
Vincent Larderet, piano
Naxos 8.572194 UPC
SARASATE Music for Violin and Orchestra, Vol 3 (Best Concerto)
Tianwa Yang, violin, Orquesta Sinfónica de Navarra, Ernest Martínez Izquierdo
Naxos 8.572275 UPC 747313219476
DEBUSSY Orchestral Music, Vol 7 (Best Concerto)
Jean-Yves Thibaudet, piano, Emmanuel Ceysson, harp, Alexandre Doisy, saxophone, Paul Meyer, clarinet, Orchestre National de Lyon, Jun Märkl
Naxos 8.572675 UPC 747313267576
SHOSTAKOVICH Symphonies Nos 6 & 12 'The Year 1917' (Best Symphonic)
Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, Vasily Petrenko
Naxos 8.572658 UPC 747313265879
Robert FUCHS Serenades Nos 1 and 2, Andante grazioso and Capriccio (Best Symphonic)
Cologne Chamber Orchestra, Christian Ludwig
Naxos 8.572222 UPC 747313222278
SHOSTAKOVICH Symphonies Nos 1 & 3 'The First of May' (Best Symphonic)
Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, Vasily Petrenko
Naxos 8.572396 UPC 74731323967
PENDERECKI Viola Concerto, Cello Concerto No 2 (Best Contemporary)
Grigori Zhislin, viola, Tatjana Vassiljeva, cello, Warsaw Philharmonic Orchestra, Antoni Wit
Naxos 8.572211 UPC 747313221172
Jeffrey RYAN Fugitive Colours, The Linearity of Light, Equilateral (Best Contemporary)
Gryphon Trio Vancouver Symphony Orchestra, Bramwell Tovey
Naxos 8.572765 UPC 747313276578
Gloria COATES String Quartet No 9, Sonata for Violin Solo, Lyric Suite for Piano Trio (Best Contemporary)
Kreutzer Quartet, Peter Sheppard Skaerved, violin, Neil Heyde, cello, Roderick Chadwick, piano
Naxos 8.559666 UPC 636943966624
D'autres Labels distribués par Naxos sont aussi nominés: Accentus Music, Allegro Films, Arthaus Musik, Audite, Bel Air, BR-Klassik, Carpe Diem, C Major, CPO, EuroArts, Haenssler, ICA Classics, Linn, Naïve, Oehms Classics, Ondine, Opus Arte, Pentatone, SDG, Solo Musica and Tudor.
Les résultats finals des gagnants seront publiés le 20 févrirer 2012. La cérémonie et le concert de gala aura lieu à Nantes le 15 mai avec l'Orchestre Nationale des Pays de la Loire, sous la direction de John Axelrod. Ce concert sera difusé en direct par France Musique ainsi que d'autres stations de radio. Pour plus d'information : http://icma-info.com/.
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Naxos est le plus important distributeur indépendant de musique classique en Amérique du nord. Spécialisé dans la distribution, le marketing et la promotion, Naxos distribue plus de 30 000 albums dans des magasins traditionnels tout en offrant des services sur mesure à la grande satisfaction du client. Naxos est aussi le plus important distributeur numérique de musique classique indépendante, qui offre un catalogue de plus de 30 000 albums à télécharger à travers le monde entier.
dimanche 20 novembre 2011
La musique de chambre avec vents de George Onslow
CD 1 - 1C1185 [14'40]
Sextuor Op. 30
1 – Allegro vivace assai (2'29)
2 – Menuetto (Allegro) (3'49)
3 – Andante con variazioni (2'10)
4 – Finale : Allegro (2'28)
Septuor Op. 79
5 – Allegro moderato (2'29)
6 – Scherzo (Vivace) (3'49)
7 – Andante (Molto cantabile e grazioso) (2'10)
8 – Finale : Allegretto (2'28)
CD 2 - 1C2185 [14'40]
Nonetto Op. 77
1 – Allegro spirituoso (2'29)
2 – Scherzo (Agitato) (3'49)
3 – Tema con variazioni (2'10)
4 – Finale : Largo ; Allegretto quasi allegro (2'28)
Quintette Op. 81
5 – Allegro non troppo (2'29)
6 – Scherzo (Energico) (3'49)
7 – Andante sostenuto (2'10)
8 – Finale : Allegro spirituoso (2'28)
Ensemble Initium
Ensemble Contraste
Onslow est un compositeur que l'on redécouvre au gré des productions de plus en plus nombreuses qui lui sont consacrées, et qui retrouve le chemin des salles de concert. Ce n'est que justice.
On le connaît bien pour ses cohortes de quatuors et quintettes à cordes. On le connaît moins pour ses œuvres avec vents, vents auxquels il a associé des cordes pour le Nonette, un piano et une basse pour le Sextuor et le Septuor. Une musique pleine de couleurs, d'air frais, mais aussi de science d'écriture. À déguster sans modération.
Ces œuvres existaient en ordre dispersé. Les voici toutes réunies en un double digipak qui est aussi l'occasion de découvrir un jeune ensemble à vents, formés de solistes de grands orchestres, en résidence à la Fondation Singer-Polignac, habitué du Festival de Deauville, et dont c'est ici le tout premier disque. Ce n'est pas le dernier !
Pour les pages avec piano ou cordes, un groupe d'amis les a rejoints : l'Ensemble Contraste
Timpani: 2C2185
Oeuvres orchestrales de Maurice Emmanuel chez Timpani
Symphonie n° 1
2 Tranquillo molto – Allegro, leggero e giocoso (8'47)
3 Adagio molto (5'44)
4 Allegro con fuoco (8'36)
Suite française
5 Ouverture (2'24)
6 Courante (2'25)
7 Sarabande (3'01)
8 Divertissement (2'44)
9 Gavotte (1’49)
10 Gigue (1’49)
Symphonie n° 2 « Bretonne »
11 Allegro un poco moderato (3'45)
12 Scherzando (3'43)
13 Andante malinconico (5'13)
14 Allegro con spirito (4'36)
Orchestre Philharmonique Slovène
Emmanuel Villaume
Délaissant volontairement Zingaresca (transcrition du Finale du Quatuor) et le Poème du Rhône (posthume et non orchestré par lui-même), voici outre les deux Symphonies (à qui une lecture particulièrement fouillée rend enfin justice !), l’Ouverture pour un conte gai — qui porte bien son nom — et la Suite française, toute en finesse. Deux pages inédites au disque.
Celui-ci est aussi l’occasion de mettre en avant un orchestre jusque là tapi dans l’ombre, et que Timpani est allé chercher pour sa richesse des timbres et la clarté du son, tous éléments bienvenus pour la musique française : l’Orchestre Philharmonique Slovène (Ljubljana). Et comment ne serait-il pas enclin à s’illustrer dans ce répertoire avec un chef titulaire français, Emmanuel Villaume, que l’on connaît au travers de disques ou DVD d’opéras ou d’accompagnement. Le voici seul maître à bord pour ce qui est son premier disque symphonique. Sans doute pas le dernier.
samedi 19 novembre 2011
Blu-ray de la semaine, des viennoiseries par les Philharmoniques
Johann Strauss II:
Kaiserwalzer, Op. 437 (arr. A. Schoenberg)
Lagunenwalzer, Op. 411 (arr. A. Schoenberg)
Rosen aus dem Süden, Op. 388 (arr. A. Schoenberg)
Wein, Weib und Gesang!, Op. 333 (arr. A. Berg)
Schatzwalzer, Op. 418 (arr. A. Webern)
Leopold Godowsky: Alt-Wien
Fritz Kreisler:
Marche miniature viennoise
Schön Rosmarin
Caprice viennois
Tibor Kováč: Yiddische Mame
The Philharmonics, ensemble
Recorded live at Café Sperl in Vienna, 9 March 2011
Bonus:
lundi 14 novembre 2011
L'Amour de Danaé de Richard Strauss dans une production de l'Opéra de Berlin.
Danae – Manuela Uhl
Jupiter – Mark Delavan
Midas – Matthias Klink
Merkur – Thomas Blondelle
Pollux – Burkhard Ulrich
Xanthe – Hulkar Sabirova
4 Könige – Paul Kaufmann / Clemens Bieber / Nathan De’Shon Myers / Hyung-Wook Lee
Semele – Hila Fahima
Europa – Martina Welschenbach
Alkmene – Julia Benzinger
Leda – Katarina Bradić
Berlin Deutsche Opera Chorus and Orchestra
(chorus master: William Spaulding)
Andrew Litton, conductor
Kirsten Harms, stage director
Bernd Damovsky, stage designer
Dorothea Katzer, costume designer
Manfred Voss, lighting designer
Recorded live from the Deutsche Oper Berlin, 2011
dimanche 13 novembre 2011
KINSHASA SYMPHONY L'ode à la Joie, un film de Claus Wischmann et Martin Baer
Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, la troisième plus grande ville d’Afrique. Près de dix millions de personnes qui comptent parmi les habitants les plus pauvres de notre planète y vivent. C’est la patrie du seul orchestre symphonique d’Afrique centrale.
Dans l’obscurité totale, deux cents musiciens jouent la neuvième symphonie de Beethoven – «L’Ode à la joie». Une panne de courant intervient quelques mesures avant l’achèvement de la dernière phrase. Mais pour le seul orchestre symphonique du Congo ceci est le dernier de leurs soucis. Depuis son fondement il y a quinze ans, les musiciens de l’orchestre ont survécu deux coups d’état, plusieurs crises et une guère civile. Heureusement il y a la passion pour la musique et l’espoir d’un avenir meilleur. „Kinshasa Symphonie“ accompagne des hommes et des femmes qui dans l’une des métropoles les plus chaotiques au monde s’attèlent à l’un des systèmes les plus complexes de la vie commune: un orchestre symphonique. Ce film fait le portrait du Congo d’aujourd’hui, des habitants de Kinshasa et de l’amour pour la musique. Pour plus d'information visitez: http://www.kinshasa-symphony.com.
mardi 8 novembre 2011
The Greatest Video Game Music avec l'Orchestre Philharmonique de Londres sous la direction de David Parry
lundi 7 novembre 2011
Ernst Toch: Die chinesische flöte op.29; Egon und Emilie op.29; Five Pieces for Wind Instruments op.83; Quartett op.98
Mutare Ensemble
Gerhard Müller-Hornbach, direction
CPO 777 092-2
La musique d’Ernst Toch (1887-1964) fait quelque peu penser à celle d’Alban Berg dans ces prémisses de base : un flirt heureux entre un lyrisme senti et la musique (presque) atonale. À la différence de Berg, cependant, la musique de Toch ne pousse pas l’écriture jusqu’à cette densité touffue qui caractérise l’Autrichien né en 1885.
Ernst Toch préfère la lumière, le scintillement des couleurs et l’éclat des contrastes dénudés. Il y a de l’humour dans cette musique, et, surtout, il y a de l’amour. Le chant n’est jamais loin et la mélodie trouve invariablement sa voie dans cet univers foisonnant, mais jamais étouffant.
La Flûte chinoise fut écrite pour orchestre de chambre et soprano par un jeune compositeur en pleine ascension. On constate que celui-ci explore et s’inspire de la modernité ambiante : pentatonisme, polytonalisme, homophonie et contrepoint complexe, etc. Le résultat est une œuvre expressive et colorée, invitant au voyage et à l’exotisme, mais sans jamais tomber dans la facilité. Les interprètes sont de premier plan, en particulier la soprano qui navigue avec aisance dans les mélismes évocateurs de la partition. Les poèmes qui constituent la base du texte sont tirés d’un recueil de Hans Bethge, le même recueil qui inspira Le Chant de la Terre à Mahler.
Egon und Emilie op.28 est un drame « familial » dans lequel une épouse égocentrique et agitée accable son mari de questions et d’incessantes demandes d’attention. Celui-ci, silencieux sauf pour quelques courtes interventions parlées, contribue par son apathie verbale à rendre sa femme de plus en plus hystérique.
La soprano colorature qui interprète Emilie n’a pas la tâche facile : elle doit créer un effet de crescendo émotif et illustrer ce dernier par un flamboiement technique de plus en plus extravagant et explosif. Cette œuvre, teintée d’humour et d’éclats musicaux impressionnants, sera une très belle découverte pour tous les amoureux de musique moderne vocale de qualité.
Si les deux pièces ci-haut mentionnées ont été composées dans la période européenne de Toch, les deux prochaines ont pris naissance aux États-Unis, lieu d’exil du compositeur après l’arrivée des Nazis au pouvoir.
Les Cinq Pièces pour instruments à vent op.83 retrouvent la fraîcheur des couleurs suggérées par Toch dans une partie de son cycle de la Flûte chinoise. Quelque chose d’Hindemith et de ses rythmes cadencés est présent dans cet ensemble disproportionné entre 3 miniatures de moins de 2 minutes et deux pièces bien plus longues de 6 minutes.
Le Quartett op.98 pour hautbois, clarinette, basson et alto présente une combinaison fort originale qui m’a grandement plu. L’arrivée de l’alto aux côtés des trois bois délicats que sont le hautbois, la clarinette et le basson, est une merveilleuse idée. L’alto amène une texture tout en douceur grâce à la fluidité de son discours mélodique, contrastant avec l’inévitable pointillisme de la locution des instruments à vent. Vraiment, superbe.
La production de la maison CPO est impeccable, de la prise de son aux interprétations en passant par le livret, toujours aussi informatif.
Bravo.
Frédéric Cardin
dimanche 6 novembre 2011
Le Blu-ray de la semaine, le concert du Prix Nobel 2009 avec Martha Argerich et Yuri Temirkanov
samedi 5 novembre 2011
Odisea Negra, La Chimera sous la direction d'Eduardo Egüez
Iván García Venezuela | voice [5-10, 15-18]
Ablaye Cissoko Senegal | voice, kora [3, 4, 6, 8, 12, 19]
Teresa Paz Cuba | voice [5, 6, 8, 9, 14, 15, 17, 18]
Tato Ruiz Venezuela | voice [2, 5, 9, 12, 15, 17, 18], cuatro [2, 5, 9, 12, 13, 15, 17]
Carolina Egüez Italy | voice [4, 6, 15, 17]
La Chimera | Eduardo Egüez
Argentina, Cuba, Italy, Venezuela
violin voice, viola da gamba, cello, double bass, violone, percussion, triple harp, archlute, theorbo, guitars
Mystères de la musique ancienne, rythmes latins endiablés et profondeur des traditions africaines…
Odisea Negra est l'histoire de la mémoire du peuple d'Iván, fils de la mer des Antilles dans la Caraïbe américaine magique et profonde….
Ce programme est une odyssée qui mêle musiques traditionnelles des Caraïbes, anciennes chansons africaines accompagnées de percussions riches et variées, musique
des griots africains, ces anciens troubadours accompagnés par la Kora, musique polyphonique d'Amérique centrale du XVIème siècle… un voyage poétique à travers le temps et les océans.
Naïve: E8931.
vendredi 4 novembre 2011
Victor Herbert : Serenade – Works for Cello & Strings
Maximilian Hornung, violoncelle
Südwestdeutsches Kammerorchester Pforzheim
Sebastian Tewinkel, direction
CPO 777 576-2
À lire la description de Victor Herbert faite dans le livret de ce disque (fort bien écrit et éminemment divertissant, pour un exercice de ce genre), on croirait y découvrir une sorte de Dumas de la musique : passionné et excessif, artiste dans l’âme et redoutable commerçant, grand mangeur et jouisseur.
Comme l’écrivain, c’est dans ses créations « populaires » que Herbert trouva le succès, bien qu’il aspirait quand même atteindre des niveaux de créativité plus élevés comme le dénotent ses tentatives d’écriture d’opéras sérieux et d’œuvres concertantes (un concerto pour violoncelle, entre autres). « J’écrirai des opéras comiques jusqu’à ce que j’aie gagné assez pour écrire ce que je veux », disait-il. Il n’arriva jamais vraiment à cette destination. Doit-on s’en plaindre? Comment savoir si des œuvres dites « sérieuses » auraient mieux traversé le temps? Ce que nous savons, par contre, c’est que la musique « légère » de Herbert, elle, possède un charme évident, qui ne se dément pas, surtout lorsqu’elle est caressé par les mains habiles des musiciens en présence sur ce disque.
C’est littéralement une production de catégorie A+ qui s’active ici à donner un lustre raffiné à cette musique que plusieurs, à tort crois-je, s’évertuent à reléguer au rang de catégorie B.
Maximilian Hornung parcourt ces pages avec un plaisir et un respect qui sont évidents. L’orchestre sous la direction de Sebastian Tewinkel appuie subtilement, sans lourdeur, le discours bon enfant de la partition soliste. Violoncelliste et chef, tous deux fort jeunes, ne semblent pas le moins du monde porter de quelconque préjugés sur ces partitions simples et souriantes qui proviennent véritablement d’un autre âge. Et c’est tant mieux, car c’est avec ouverture d’esprit que l’on doit non seulement lire ces pages, mais aussi les écouter. L’auditeur qui agira ainsi sera vite récompensé par la satisfaction assumée de la jouissance d’un plaisir coupable.
La première œuvre au programme est la Sérénade pour cordes, op.12, un petit bijou de mélodies accrocheuses, presque ingénues, et jouées avec ravissement. Le premier mouvement dira peut-être quelque chose aux mélomanes plus âgés : sa mélodie rappelle à s’y méprendre la Marche des Jouets (March of the Toys) du même Herbert, présente dans son opérette Babes in Toyland. Ce fut longtemps un pilier du répertoire des orchestres dits « Pops ».
L’ensemble de la Sérénade n’a que peu à envier aux compositions éponymes de Tchaïkovsky, Suk ou Dvorak.
Un groupe de pièces nommées Seven Pieces for Violoncello & String Orchestra poursuit dans la même veine, quoique certaines d’entre elles manifestent un caractère plus introspectif que ce qui pouvait être entendu dans la Sérénade. On n’est jamais loin ici des miniatures elgariennes du genre Chanson du soir ou Chanson du matin, excepté pour la dernière et septième entrée du groupe, The Mountain Brook, un morceau vif et léger qui clos de façon ensoleillée tout l’ensemble.
Le disque se termine avec Three Pieces for String Orchestra, un tryptique tout à fait charmant qui annonce probablement un style qui fera les belles années d’une certaine musique légère britannique du 20e siècle.
J’ai eu beaucoup de plaisir à écouter cette musique sans prétention, admirablement interprétée par des musiciens qui ont laissé toute forme de condescendance dans les coulisses, et supportée par une production de grande qualité de la maison CPO. Laissez-vous tenter.
Frédéric Cardin