Je vous présente aujourd’hui les trois premiers volets de la série complète de 13 coffrets, fruit de la collaboration avec Walter Legge, qui constitue le legs discographique de Karajan chez EMI.
Ces trois premiers coffrets ont été enregistrés entre 1946 et 1958. Ils sont divisés plus ou moins thématiquement de cette façon:
1)Beethoven, avec l’intégrale mono des symphonies des années 50 (1951-1955) + une première édition de la neuvième en stéréo, réalisée apparemment pour la première fois en disque. Karajan dirige l’Orchestre Philharmonia.
2)Karajan et ses solistes, où l’on peut écouter entre autres énormes interprètes de l’époque le magnifique Walter Gieseking . La version des concertos numéro 23 et 24 de Mozart, restera une des plus belles, on y apprécie la «magie» produite entre ces deux formidables artistes.
3)Coffret avec des œuvres de Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms, Strauss (le Viennois) et Richard Strauss. Je recommande l’écoute des Métamorphoses de Strauss enregistrées en 1947, en se rappelant que cette pièce fut composée par Strauss tel un requiem émotif de la deuxième guerre mondiale. Dans ce coffret, c’est l’Orchestre Philharmonique de Vienne qu’on peut écouter.
Pour les amateurs des versions historiques, ces coffrets seront indispensables; en fait, elle le seront à toute collection!
Je cite Karajan: «Le style c’est l’absence de vulgarité».