Quatuor Mosaïques
Naïve: V5445, enregistrements 2014,2015 et 2016 au Wiener Konzerthaus.
Ce qui fait de Beethoven un génie de la musique parmi ses contemporains, c'est la façon personnelle qu'il avait développé pour utiliser la matière. Une mélodie, une progression tonale ou un accord, ce ne sont pas seulement des éléments constitutifs du langage musical, mais plutôt des moyens pour structurer une oeuvre. Cette nouvelle façon de penser la musique, ne lui est pas arrivée par hasard, mais c'est plutôt la conséquence de toute une vie de méditation, recherche et experimentation.
Dans ce contexte d'idée, le quatuor à cordes n'échappe pas à cette règle. Forme instaurée par Haydn une génération avant, elle a reçu ses lettres de noblesse avec les quatuors de Mozart. Beethoven évidemment devait partir du point laissé par son prédécesseur, et cela lui a pris quelques années pour développer un langage personnel. Quand il arrive à la fin de sa carrière, il s'attaque à cette forme à nouveau, mais en la transformant d'un bout à l'autre. On dirait qu'il arrive à exprimer les idées sans absolument aucun pré concept stylistique que ce soit. La liberté à l'état pur.
Quel défit de les interpréter pour n'importe quelle formation de chambre. Les derniers quatuors de Beethoven, sont une cime comparée à l'Everest. Pour y arriver il faut donner tout. Point à la ligne.
C'est ce que l’on ressent à l'écoute de cette merveilleuse version des Mosaïques. Peut être une nouvelle référence dans la riche discographie présente et passée. Un vrai plaisir pour les sens. Un bonheur absolu.
Dans ce contexte d'idée, le quatuor à cordes n'échappe pas à cette règle. Forme instaurée par Haydn une génération avant, elle a reçu ses lettres de noblesse avec les quatuors de Mozart. Beethoven évidemment devait partir du point laissé par son prédécesseur, et cela lui a pris quelques années pour développer un langage personnel. Quand il arrive à la fin de sa carrière, il s'attaque à cette forme à nouveau, mais en la transformant d'un bout à l'autre. On dirait qu'il arrive à exprimer les idées sans absolument aucun pré concept stylistique que ce soit. La liberté à l'état pur.
Quel défit de les interpréter pour n'importe quelle formation de chambre. Les derniers quatuors de Beethoven, sont une cime comparée à l'Everest. Pour y arriver il faut donner tout. Point à la ligne.
C'est ce que l’on ressent à l'écoute de cette merveilleuse version des Mosaïques. Peut être une nouvelle référence dans la riche discographie présente et passée. Un vrai plaisir pour les sens. Un bonheur absolu.
Philippe Adelfang, novembre 2017.
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