Requiem op.148 «Ces choses-là on les écrit pour soit même» aurait dit Robert Schumann on se voyant troubler par la maladie et la mort en l'année 1852. Il faut noter que la création a eu lieu seulement en 1864 à Königsberg. Certains des derniers amis de Schumann comme Joachim et Brahms, ont prétendu que l'inspiration religieuse de Schumann s'était alors émoussé. Chose très difficile à croire quand on écoute son introduction, on ne peu que penser au requiem de Brahms. Tout est là, mais avec la condensation dramatique que Schumann su faire, de sa main de maître, L'oeuvre a été composée en douze jours, et ce fut le premier grand Requiem catholique allemand du XIXe siècle.
Der Königssohn (Le Fils du roi) op.116, est la première des grandes ballades pour choeur et orchestre composée par Schumann à Düsseldorf en 1851. Il écrivit sur cette oeuvre: «Je crois que c'est là celle de toutes mes compositions qui produit l'effet le plus frappant.»
Elle est formée de six brefs tableaux et la musique a un caractère très grandiose, dû en partie à son effectif orchestral exceptionnel, les bois par deux, petite flûte, quatre cors, deux trompettes, deux cornets à pistons, trombones et tuba.
Nachtlied (Hymne à la nuit) op.108, pour choeur et orchestre est une pièce dédiée au poète Friedrich Hebbel. C'est une des partitions les plus brillamment écrites par Schumann, elle requiert un choeur à huit voix et un orchestre avec les vents par deux.
Pour découvrir des oeuvres de ce grand compositeur rarement jouées, et surtout très bien interprétées.
CD Haenssler-Classic, 93270.
Philippe Adelfang
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