«Chaque artiste crée ses précurseurs. Son travail modifie notre conception du passé autant que celle du futur». Jorge Luis Borges

mardi 30 août 2016

John Dowland Lachrimae or Seven Tears, la couleur de la souffrance.

John Dowland, Lachrimae or Seven Tears
Esemble de violes de gambe Phantasm
Elizabeth Kenny, luth
LINN : CKD527 enregistrement juillet 2015.

La couleur de la souffrance pourrait bien décrire une image associée aux sept pavanes que Dowland écrivit en 1604 pour illustrer une peine. Les sept larmes musicales qui sont versées, surement à cause de sept chagrins, sont suivi d'une série de gaillardes, allemandes et autres pavanes qui décrivent d'une façon remarquable la profonde et complexe émotion que les hommes ont quand ils doivent subir des pertes. On pourrait dire que c'est une musique de la douleur. Simple et profonde comme elle même. Populaire puisque ça touche tout le monde.
L'auteur de cette chronique est un inconditionnel admirateur de ce consort de violes nommé Phantasm. Associés avec le luth d'Elizabeth Kenny, ils assurent la couleur ocre que la partition a besoin. Enregistrement majeur dans leur très riche discographie, il a déjà une place de choix dans la mienne.


Philippe Adelfang, août 2016

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire