«Chaque artiste crée ses précurseurs. Son travail modifie notre conception du passé autant que celle du futur». Jorge Luis Borges

mercredi 31 mai 2017

Brahms par Herreweghe, ou la recherche de la beauté!

Johannes Brahms
Symphonie n°4
Rhapsodie pour alto, chœur d'hommes et orchestre
Schicksalslied
Ann Hallenberg, mezzo
Collegium Vocale de Gent
Orchestre des Champs-Élysées
Philippe Herreweghe, direction.

La beauté d'une interprétation réside souvent dans une recherche, presque toujours inaboutie, d'une pureté du son. En essayant d'enlever, le plus possible, tout artifice dans son geste, pour pouvoir libérer le discours de tout obstacle qui puisse nuire au message.
C'est alors que la version devient une référence, elle nous fait vibrer, et on ne peut pas s'en passer.
C'est tout à fait le cas, de cet enregistrement exceptionnel de l'Orchestre des Champs-Élysées, sous la direction de Philippe Herreweghe, qui nous offre trois monuments de Brahms. La quatrième symphonie op 98 en mi mineur, est d'une lucidité presque surréel. Le son de chaque section de l'orchestre est toujours soigné jusqu'aux moindres détails d'une partition dont sa difficulté nous laisse perplexe encore de nos jours.
Ann Hallenberg est magistrale dans la Rhapsodie pour Alto chœur d'hommes et Orchestre op.53, et les choristes du Collegium Vocale de Gent sont absolument impeccables dans le Schicksalslied op. 54.

Une référence pour ce chroniqueur.

Philippe Adelfang, mai 2017. 

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