Yundi Li, Quand la Chine s'éveillera...
20 ans après le passage d'Isaac Stern en terre chinoise - voyage très bien documenté dans le beau film "De Mao à Mozart" - voilà que ce pays produit un coup d'éclat en musique classique occidentale: Yundi Li remporte le premier prix au concours Chopin de Varsovie, en l'an 2000.
Il a fallu au moins une vingtaine d'années pour que la Chine puisse surmonter la fin de sa révolution culturelle, avec des artistes de grand niveau et ce qui est certain , c'est qu'elle est bien intégrée dans notre système culturel, en produisant des musiciens d'une telle qualité.
Dans ce très beau DVD, on peu apercevoir le parcours de Yundi Li, depuis ses toutes premières leçons de musique, jusqu'a son présent de grande vedette de la musique en Chine et dans le monde. Ce qui m'a frappé le plus dans sa façon de voir la culture, c'est sa participation dans un concert rock du chanteur taiwanais Jay Chou, où il a été invité à partager la scène devant des milliers de jeunes qui surement ont bien aimé écouter un peu de musique classique."C'est une belle expérience pour moi, ce sont des jeunes, c'est le futur." Yundi dixit.
Le DVD nous offre cinq bonus très intéressants: les scherzos de Chopin et une étude de Liszt, enregistrés au cours d'un concert de Yundi Li à la Roque d'Anthéron en 2004
The Young Romantic
Euro Arts 3079058
Ivo le pianiste qui n'a pas joué en finale.
Un an après qu'Isaac Stern se trouve en Chine en tournée éducatrice, un événement particulier se produisit au concours Chopin de Varsovie, plus précisément en 1980. Un des pianistes de ce concours n'était pas accepté en finales. Son nom: Ivo Pogorelich. À l'époque ce jeune Serbe avait commencé à éblouir les oreilles mais aussi les âmes des jurés des concours de Casablanca en Italie et le Concours de piano de Montréal, mais voici qu'un événement dramatique se joua à Varsovie. Un des membres du juré d'évaluation, signe son opposition à la décision de ne pas laisser accéder Pogorelich aux finales, et renonce comme juré. C'était Martha Argerich. Il a suffit de cela pour que la carrière internationale de Pogorelich commence et p
eu après il débute au Carnegie Hall de New York.
Voila l'occasion d'écouter le meilleur Pogorelich jouant des oeuvres qui lui sont très chères, comme la sonate en sib mineur de Chopin, la dernière sonate de Beethoven et des pièces de Scriabin.
La production semblerait un peu statique
pour un DVD,
mais écoutez la
musique,
car c'est là que tout se passe,
c'est à travers le son qu'on voyage.
Ivo Pogorelich
Cmajor 701308
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