Shostakovich
Symphonie n°13 "Babi Yar"
Alexander Vinogradov, basse.
Huddersfield Choral Society.
Royal Liverpool Philharmonic Choir and Orchestra.
Vasily Petrenko, direction
Naxos 8573218
enregistrement septembre 2013
Si jamais vous n'avez pas encore écouté cette symphonie de Shostakovich, voici une très belle, sinon, la version à tenir en compte.
L'effectif orchestral est impressionnant, basse soliste, chœur de basses, et un grand orchestre avec une percussion abondante. Le texte parle des massacres des Juifs soviétiques par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi que d'autres scènes de la vie quotidienne du peuple russe. Le ton est donné,
Shostakovich réalise son «requiem» personnel en utilisant toute la batterie de thèmes et de rythmes qu'il a développés pendant toute sa carrière. On y retrouve non seulement les moments nerveux de ses symphonies dites de guerre, mais aussi des passages d'une méditation existentielle propre à un artiste qui vit sa dernière grande période créatrice. En ayant un regard introspectif sur son propre peuple, Shostakovich arrive à se placer au dessus de l'histoire, pour lui donner une de ses plus intenses partitions. En effet ce requiem est pour les hommes, leurs actes et leurs responsabilités. Les seuls tributaires de cette partition sont, comme toujours dans toute tragédie, les innocents.
La vision de Petrenko, est tout à fait époustouflante, il arrive à sublimer le discours, en développant une tension très dynamique, qui nous mène à "sentir" l’angoisse de ces moments si terribles
Philippe Adelfang.
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