Claudio Abbado est mort.
Claudio Abbado représente pour moi la simplicité de la perfection. Puisqu’il était encore en activité, jusqu’à il y a très peu de temps, son décès marquera la fin d’un chapitre dans l’histoire de la musique, ce qu’on appelle: la fin d’une époque.
Ses derniers enregistrements étaient comme des adieux en séquences, toujours à travers la musique.
Quelle version garderai-je en mémoire ? Sans doute la 4è symphonie de Mahler qu’il dirigeât avec l’Orchestre du Festival de Lucerne, et Magdalena Kozena comme soliste en 2009. Pourquoi? Simplement parce qu’il a réussi à sublimer l’art dans toute sa profondeur. Il était non seulement un philosophe des sons, mais aussi un artisan des sentiments. Alors je garderai cette 4è de Mahler dans mon cœur, comme une des plus belles et intenses versions que je n’aie jamais écouté de ce chef d’oeuvre.
Merci maestro pour la musique.
Référence de l’enregistrement de cette chronique:
Euroarts: 2057984-Blu-ray, 2057988 DVD
Philippe Adelfang
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