samedi 31 décembre 2011
Documentaire sur la vie de Luciano Pavarotti réalisé par Esther Schapira.
Ínsula et Concertino Tropical deux concertos d'Ernesto Cordero joués par les Solistes de Zagreb avec Guillermo Figueroa comme violon soliste.
Voici un aperçu de deux oeuvres du compositeur et guitariste américain Ernesto Cordero (New York 1946-). Cordero déménage au Puerto Rico où il compose un vaste catalogue de partitions à saveur du caraïbe, parmi lesquelles on peut mentionner: quatre concertos pour guitare et orchestre, deux pour violons, un pour flute-piccolo et un dernier pour l'instrument national portoricain le "cuatro" espèce de luth de 5 cordes jouées de deux en deux.
Dans ce Dvd de Fleur de Son on peut écouter Ínsula et Concertino Tropicál avec Guillermo Figueroa au violon et les Soliste de Zagreb.
Fleur de Son Dvd: FDS58015 à partir de février au Canada.
vendredi 30 décembre 2011
The Mikado de Gilbert et Sullivan par l'Opéra Australia chez Opus Arte.
Hadrien en Syrie de Pergolèse chez Opus Arte
Adriano – Marina Comparato
Emirena – Lucia Cirillo
Farnaspe – Annamaria Dell’Oste
Sabina – Nicole Heaston
Osroa – Stefano Ferrari
Aquilio Tribuno – Francesca Lombardi
Accademia Bizantina
Ottavio Dantone, conductor
Ignacio García, stage director
Recorded live from the Teatro Comunale Pergolesi, Jesi, 2010
Bonus:
mercredi 28 décembre 2011
Garrick Ohlsson joue les deux concertos pour piano de Chopin avec la Philharmonique de Varsovie sous la direction d'Antoni Wit
Piano Concertos Nos. 1 and 2
Mazurka in C sharp minor
Warsaw Philharmonic Orchestra
Antoni Wit, conductor
Quand le célèbre pianiste Garrick Ohlsson joue avec l'Orchestre philharmonique de Varsovie sous la direction d'Antoni Wit, il faut s'attendre à un feu d'artifice musical. L'enregistrement de ce concert donné en février 2009 en est la preuve. Ohlsson, qui fut le premier pianiste américain à remporter le Concours International Chopin (en 1970), montre toute sa maîtrise du répertoire du compositeur polonais, à laquelle Wit et l'orchestre réponde d'égal à égal. Evan Cortens pour Idéale Audience.
On peut écouter aussi Bajka «Conte de fées» de Moniuszko et un documentaire de presque une heure sur l'art de Chopin.
Idéale Audience,Blu-ray: 3078944 à partir de février au Canada.
samedi 24 décembre 2011
Les illustrations de la Divine Comédie par Botticelli
vendredi 23 décembre 2011
Neues Berliner Kammerorchester
Michael Erxleben, direction
Capriccio C5108
Cet enregistrement a été réalisé en 1992 et est donc une réédition.
Capriccio et le Nouvel orchestre de chambre berlinois, en plus d’exécuter de façon on ne peut plus satisfaisante les chefs-d’œuvre mieux connus de Corelli, Manfredini et Locatelli, nous offrent un très joli Concerto Pastorale de Johann Melchior Molter et une agréable Pastorella en ré majeur de Gregor Joseph Werner.
Ajoutons à cela le Concerto a 4 in forma di Pastorale per il Santissimo Natale op.8, no.6 de Giuseppe Torelli, une œuvre qui s’impose de plus en plus dans le répertoire de Noël, et vous avez ici une collection fort agréable, bien interprétée par les interprètes allemands dirigés par Michael Erxleben.
Frédéric Cardin
Richard Wetz Ein Weihnachtsoratorium
Marietta Zumbült, soprano
Máté Sólyom-Nagy, baryton
Dombergchor Erfurt
Philharmonischer Chor Erfurt
Thüringisches Kammerorchester Weimar
George Alexander Albrecht, direction
CPO 777 638-2
Vous êtes-vous déjà demandé s’il existait d’autres Oratorios de Noël que celui de Bach? Et une fois que vous avez découvert que plusieurs compositeurs baroques moins connus avaient eux-mêmes composé des scènes grandioses sur la Nativité, vous êtes-vous demandé plus avant si ce type de construction sacrée avait traversé l’époque baroque?
Dans ce cas, vous n’avez probablement pas dû trouver beaucoup d’exemples probants pour satisfaire votre soif de découvertes! Il y a bien ce El Nino de John Adams ou cette Nativité du Seigneur d’Olivier Messiaen (pour orgue solo cependant), mais entre les splendeurs baroques et l’éclatement contemporain, il semblait bien que plusieurs siècles de désert créatif affligeaient cette forme musicale si brillamment exemplifiée par le grand JSB.
La maison allemande CPO vient de remplir magnifiquement une partie de cet espace laissé vacant en offrant un enregistrement magistral d’une œuvre méconnue d’un compositeur non moins obscur (mais manifestement inspiré!), Richard Wetz, artiste allemand né en 1875 en Pologne et mort à Erfurt en 1935.
J’ai été littéralement charmé et touché par ce Weihnachtsoratorium romantique et ses atmosphères tour à tour solennelles et grandioses, puis angéliques, voire mystiques.
Rappelons les faits : Richard Wetz, alors qu’il séjournait à Francfort, entama la composition de cet Oratorio le 12 avril 1927 et le termina le 22 avril 1929, soit presque 2 années jour pour jour après avoir écrit les premières notes.
L’Oratorio se divise en trois grandes parties, Attente et Annonciation, La naissance du Christ, puis Les trois Rois Mages, chacune d’entre elle étant subdivisée en mouvements distincts.
La première partie débute par des manifestations de solennité grandiose, l’attente étant manifestement conditionnée par une certitude imposante et impériale. Après ces deux premiers mouvements monumentaux, trois portions de caractère plus élégiaque et retenu leur succèdent afin de calmer le jeu et d’offrir un espace de recueillement introspectif facilitant une expectative plus sereine. Cette première partie se termine avec le retour d’une grandiose monumentalité, rappelant sans doute que l’attente tire bientôt à sa fin, que la Naissance est sur le point de se réaliser.
La deuxième partie, La Naissance du Christ, est tissée avec beaucoup de tendresse et d’allégresse intérieure. On sent à son écoute qu’un bouleversement bienfaisant, rare et précieux vient de se manifester au monde et aux hommes. Des envolées de couleurs ponctuent des épisodes de contemplation sereine et baignée d’affection, comme si l’observateur (en l’occurrence le compositeur, mais aussi nous, l’auditeur) était constamment partagé entre la joie pure et le respect admiratif, entre le désir de danser et de laisser échapper son exaltation, et celui de se recueillir délicatement devant cet enfant si fragile et pourtant si inestimable. Cette partie se termine par une exaltation joyeuse non retenue tout à fait appropriée.
La troisième et dernière partie, Les Trois Rois Mages, illustre elle aussi le sentiment de contemplation, mais tel que vécu celui-là par les personnes illustres que sont ces trois monarques étrangers venus de loin pour embrasser le Christ en toute humilité. Des émotions souveraines s’entremêlent à des sentiments de retenue et de contenance attentionnée, à l’image de ces trois personnages de grande stature qui ont néanmoins le devoir de s’agenouiller devant un tout petit bébé. L’ensemble se termine dans l’allégresse et l’exaltation colossale. Le Christ est bel et bien né!
La musique de Wetz est on ne peut plus romantique. Ses orchestrations sont évocatrices et réussissent à plonger l’auditeur dans le tourbillon de sentiments qui l’envahissent devant ce sujet passablement mythique mais non moins passionnant depuis 2000 ans. Wetz sait surtout utiliser les chœurs de façon inspirée afin de créer des atmosphères angéliques absolument irrésistibles.
L’orchestre et les chœurs sont dirigés magistralement par George Alexander Albrecht, qui leur insuffle la conviction qu’il s’agit ici d’un chef-d’œuvre injustement négligé depuis plus de 80 ans. Je suis fortement tenté de le croire.
Ce qui, pour ma part, est certain, c’est que cette parution constitue l’une des plus belles découvertes de mon année 2011. Elle en sera une pour vous également, je crois.
Joyeux Noël à vous tous chers amis mélomanes!
Frédéric Cardin
Claude Debussy: fantaisie pour piano et orchestre, deux rhapsodies et deux danses pour harpe et orchestre.
samedi 17 décembre 2011
La Forza del destino de Verdi avec Carlos Álvarez, Nina Stemme, Salvatore Lícitra sous la direction de Zubin Mehta
Il Marchese di Calatrava – Alastair Miles
Don Carlo di Vargas – Carlos Álvarez
Don Alvaro – Salvatore Licitra
Padre Guardiano – Alastair Miles
Preziosilla – Nadia Krasteva
Fra Melitone – Tiziano Bracci
Curra – Elisabeta Marin
Un alcalde – Dan Paul Dumitrescu
Mastro Trabuco – Michael Roider
Un chirurgo – Clemens Unterreiner
Vienna State Ballet
Vienna State Opera Chorus and Orchestra
(chorus master: Thomas Lang)
Zubin Mehta, conductor
David Pountney, stage director
Richard Hudson, set and costume designer
Fabrice Kebour, lighting designer
Beate Vollack, choreographer
Recorded live at the Vienna State Opera, 2008
CMajor: 2DVD 708108 et Blu-ray: 708204, à partir de février au Canada.
jeudi 15 décembre 2011
Salomé de Richard Strauss, mise en scène de Nikolaus Lehnhoff.
Salome – Angela Denoke
Herodes – Kim Begley
Herodias – Doris Soffel
Jochanaan – Alan Held
Narraboth – Marcel Reijans
Berlin Deutsches Symphony Orchestra
Stefan Soltesz, conductor
Nikolaus Lehnhoff, stage director
Hans-Martin Scholder, stage designer
Bettina Walter, costume designer
Duane Schuler, lighting designer
Denni Sayers, choreographer
Recorded live from the Festspielhaus Baden-Baden, 2011
Simon Boccanegra de Verdi avec Plácido Domingo à La Scala en 2010.
Simon Boccanegra – Plácido Domingo
Jacopo Fiesco – Ferruccio Furlanetto
Paolo Albiani – Massimo Cavaelletti
Pietro – Ernesto Panariello
Amelia Grimaldi (Maria) – Anja Harteros
Gabriele Adorno – Fabio Sartori
Capitano dei Balestrieri – Antonello Ceron
Ancella di Amelia – Alisa Zinovjeva
Milan La Scala Chorus and Orchestra
(chorus master: Bruno Casoni)
Daniel Barenboim, conductor
Federico Tiezzi, stage director
Pier Paolo Bisleri, set designer
Giovanna Buzzi, costume designer
Marco Filibeck, lighting designer
Recorded live from Teatro alla Scala, Milan, 2010
dimanche 11 décembre 2011
Suites d'opéras et poème symphonique par l'Orchestre Symphonique de Seattle sous la direction de Gerard Schwarz chez Naxos
jeudi 8 décembre 2011
Ignacio Cervantes Danzas Cubanas chez Naxos avec Álvaro Cendoya au piano.
Ignacio Cervantes (1847-1905) fut un pianiste virtuose et compositeur cubain. Son rayonnement a été important vers la fin du XIX et débuts du XX siècle.
Voici une belle occasion de vous familiariser avec une musique pleine de saveurs et de couleurs régionales.
Ces "Danzas y Contradanzas" furent très en vogue dans les salons et les salles de concert de La Havanne. Elles nous rappellent celles d'un autre grand compositeur et pianiste de musique "légère", Scott Joplin, par sa structure formelle et sa grammaire du style. Par contre, ces danses cubaines, nous décrivent aussi un temps révolu, passé et nostalgique . Non seulement elles donnent une vision d'une Cuba plus aristocratique et espagnole comme dans La glorieta ( tonelle) ou Mensaje (message), mais aussi on y trouve des danses qui nous décrivent des moments particuliers de la vie comme: El velorio (La veillée funèbre), La carcajada (Les éclats de rire) ou Ilusiones perdidas (Illusions perdues). On croirait être le simple spectateur des états d'âme du compositeur.
À ne pas rater ce CD magnifiquement interprété par le pianiste espagnol Álvaro Cendoya.
Naxos 8572456, à partir de Janvier au Canada.
lundi 5 décembre 2011
Astor Piazzolla Tango Distinto avec Achilles Liarmakopoulos
- Michelangelo 70*
- Histoire du Tango: II. Café 1930
- Histoire du Tango: III. Nightclub 1960
- Soledad
- Le Grand Tango
- Oblivion*
- Escualo*
- Serie del Angel (arr. G. Senanes)
- Tanti anni prima, “Ave Maria” (bonus track for digital album)
* performances based on the manuscript sources
The musicians involved were Achilles Liarmakopoulos (trombone) (All Works), Hector Del Curto (bandoneon) (Works 1, 4, 7), Octavio Brunetti (piano) (Works 1, 4, 7), Pedro Giraudo (double bass) (Works 1, 4, 7), Simon Powis (guitar) (Work 2), Ian Rosenbaum (marimba) (Work 3), Robert Thompson (piano) (Works 5, 6), Samuel Adams (double bass) (Works 6, 8), Edson Scheid (violin 1) (Work 8), Jiyun Han (violin 2) (Work 8) Raul Garcia (viola) (Work 8), Arnold Choi (cello) (Work 8) and Maura Valenti (harp) (Work 9).